Celà dit, étant donné que le plomb commence à se déplacer avant la fin de la course du piston (voir plus haut le fonctionnement d'une AC), l'augmentation de la vitesse d'écoulement de l'air comprimé derrière le plomb devient certainement sensible dès que le plomb à commencé son déplacement.
Source, animation complète http://www.arld1.com/pistonpelletdynamics.html
Donc la quantification de ce phénomène par jag est très intelligente. En modifiant le trou d'évent, il ne change pas la force de départ du plomb mais il modifie la vitesse d'écoulement de l'air comprimé.
Cependant, il n'est pas évident que le schéma soit le même pour toutes les armes...
Plus le volume du cylindre/piston de l'arme est important, plus le volume disponible après le départ du plomb est grand et donc plus son importance devrait se faire ressentir.
Dans ma 7,5 joules, le volume du cylindre/piston est inférieur à celle une Diana 34 en 20 joules par exemple.
Je suppose, peut être à tort, que la fin de course du piston après le départ du plomb est encore plus réduite que dans le schéma ci-dessus. Si tel est le cas, l'impact de cette quantité d'air comprimé doit être inférieur. Ceci expliquerai pourquoi je n'ai pas mesuré la moindre variation pour ma carabine après avoir élargi l'évent.
J'ai peut être tout faux parce que moi peut être pas manger assez bananes
mais la batterie d'expérimentations de engueulés (liens plus haut) ne semble pas tellement concluante.
@+
Edit : Au passage, on note que le piston recule un peu dans l'animation. Le ressort absorbe une partie de la puissance. Donc :
1/ Un ressort plus dur devrait augmenter la performance globale. D'ailleurs, c'est bien ce qui se passe lorsque on installe un ressort plus puissant...
2/ En cas d'effet diesel, la capacité d'absorption très importante du ressort protège l'ensemble du mécanisme (c'est ce que m'avait expliqué pierre, un amis ingénieur, alors que nous évoquions l'effet diesel). Tient au fait, je vais lui demander de venir s'inscrire ici, il à de nombreuses choses à nous apprendre.